Le Costa Rica n'échappe pas naturellement à ce moment extraordinaire des fêtes de fin d'année. Très attachés aux valeurs familiales et religieuses, les Costariciens se retrouvent comme il se doit pour vivre en famille la magie de noel! Au Costa Rica, c'est le moment des enfants, avec des cadeaux le plus souvent modestes...le coeur de Noel se trouve dans l'échange et le partage autour d'un Tamale, le plus souvent préparé la veille en famille. Le Tamale est composée d'une pâte de mais dans lequel on introduit des légumes et de la viande, un petit pâté que l'on enveloppe dans une feuille végétale (Bananier ou mais). Le tout est cuit dans un bouillon. C'est un plat national et savoureux à cette époque et en particulier autour d'un café chorreado (Traditionnel). La veillée de Noel se fait très tôt et elle est souvent associée à une prière et une messe de minuit dans de nombreux villages et villes du pays. Les adultes auront aussi l'occasion de s'échanger des petits cadeaux. C'est un moment fraternel au Costa Rica !
Le Costa Rica peut être fier de sa réputation de petite suisse d'amérique centrale pour sa neutralité. C'est un élément essentiel qui détermine sa personnalité à part, comme ses habitants, qui jouissent d'un climat exceptionnel et de conditions de vie agréable. En effet l'histoire du pays moins sujet à des tensions que les autres pays d'amérique centrale et sa géographie qui a su l'isoler d'un colonialisme exacerbé ont participé à rendre ce petit pays sécurisant et facile à vivre. Il arrive en tête aujourd'hui des classements de la félicité ! Christophe Colomb en 1502 le surnommera "La Huerta", soit le jardin, le jardin aux milles et une forêts et plages sauvages ! Les habitants revendiquent une philosophie de la vie hors norme, c'est le cas de le dire avec leur "Pura la Vida", en quelques mots: profites de la vie ! Un leitmotiv évocateur et structurant au quotidien pour qui veut se laisser porter, transformer par une vie qui bat au rythme du respect des valeurs très fortes familiales, de la religion chrétienne et de l'amour de son prochain. Les Costariciens sont des bons vivants, je sais de quoi je parle, j'ai vécu dans une famille Costaricienne plusieurs mois. Une expérience merveilleuse qui met en avant les relations et les échanges autour d'un repas ou une tasse de café, c'est toujours le moment d'être bien, d'échanger un sourire...au Costa Rica, les gens prennent le temps de vivre et ça leur profitent car c'est le pays où l'on vit le plus vieux sur la planète (si on fait attention à sa ligne naturellement!).
Les bananeraies au Costa Rica sont historiquement liées à un contexte très conflictuel.
Tout débuta en 1871, quand l’entrepreneur Minor Keith arriva au Costa Rica pour construire une ligne de chemin de fer reliant la capitale aux côtes pacifique et caraïbes.
Le Costa Rica traversait une période difficile sur le plan financier. Pour se sentir d'affaire, il a voulu emprunter 3 millions de livres sterling au Royaume Unis, mais en retour il se fait escroquer avec les différents intermédiaires. Il ne percevra finalement que 1,16 millions de livres sterling.
Minor Keith reçut en dédommagement 323.748 hectares de terre net d’impôts. Il y planta des bananes pour nourrir les travailleurs qui construisait la ligne de chemin de fer et commença une exportation massive de bananes. Il devint rapidement extrêmement riche.
Minor Keith acheta également des milliers d’hectares de terre à travers toute l’Amérique latine en échange de services et investissements.
Aujourd’hui, l’entreprise se nomme Chiquita, leader mondial dans le secteur de la banane.
Plusieurs conflits auront lieux entre l’Europe et l’Amérique latine concernant les taxes sur les bananes, car c’est un marché qui représente plusieurs milliards d’euros. En 2009, un accord fut trouvé pour assainir le marché et conserver des tarifs attractifs (c’est le plus grand conflit commercial de l’histoire récente).
La banane au Costa Rica n'arrive qu'en deuxième position des exportations derrière l'ananas. La banane Costaricienne est un produit savoureux et économique, néanmoins elle pousse dans des environnements aujourd'hui très toxiques (Utilisation intensive de pesticide!). Ce qui est paradoxale dans un pays réputé pour la qualité de la vie en générale (par sa nature et sa biodiversité que le pays cherche à préserver coûte que coûte).
Les bananeraies Costariciennes emploient de la main d'oeuvre bon marché. Des travailleurs qui rencontrent depuis plusieurs dizaines d'année maintenant des problèmes de santé pour eux personnellement, mais aussi leurs familles qui vivent à proximité, sur le site de production (Les épandages y étant pour beaucoup!). A noter que le Costa Rica est le premier producteur de fruits tropicaux pour les USA...
Si vous aimez la montage, le mont Chirripo est fait pour vous ! Il culmine à 3820 mètres et demande un peu d'effort pour atteindre son sommet. C'est une randonnée exceptionnelle qui vous attend ! En effet, son sentier qui mène au sommet traverse de nombreuses vallées, forêts, et naturellement vous invite à un dépaysement unique et tellement authentique. L'occasion de voir de nombreuses espèces d'oiseaux, des agoutis...et plus rarement des tapirs ou jaguars si vous avez beaucoup de chance!
C'est un environnement unique qui vous surprendra! Vous pourrez observer la Harpie Féroce (un grand rapace) ou le fameux Quetzal, que vous pourrez aussi observer pendant votre circuit "Nature, Rencontre et Tradition" de notre agence (Costa Rica Voyages) au mirador du Quetzal (Jour 3 du voyage).
Côté mammifère, nous retrouvons aussi dans cette région montagneuses du Costa Rica: le singe araignée et le singe capucin. Vous croiserez en haute altitude des coyotes et les lapins qui feront le spectacle. Pour rappel, toutes ces espèces sont protégées au Costa Rica!
Pour se rendre au Mont Chirripo, il est obligatoire de réserver sur le site ci-dessous. Néanmoins, si vous souhaitez une formule organisée, Costa Rica Voyages se chargera de réserver pour vous les entrées et les 2 nuits sur place, ainsi que tous vos repas (Les transferts sont inclus).
Site du SINAC : https://serviciosenlinea.sinac.go.cr/
Attention, les places sont limitées tous les jours (20 personnes maximum)
Nous pourrons vous accueillir dans un hôtel qui offre une bonne prestation: l'hôtel PELICANO à San Gerardo.
Le parc national Chirripo est à environ 3 heures 30 de voitures de la capitale, c'est une route plutôt bonne qui passe par le Cerro de la Muerte. Il est conseillé de faire cette randonnée à la période séche (De Décembre à Avril) pour être sûr d'avoir un temps dégagé.
Le chemin de fer au Costa Rica a débuté au début du 19 ème siècle. C’est en grande partie grâce à l’entrepreneur Henry Meigs qui a signé un contrat avec le gouvernement du Costa Rica.
Ils décidèrent de relier la capital San José jusqu’à Puntarenas et ensuite la ville Limon, sur une distance totale de 166 kilomètres. Le but premier était de faciliter les exportations de café. En 1877, quand Henry Meigs meurt, c’est son fils qui reprend le projet jusqu’à sa fin en 1890 (ligne San José – Limon).
Le Costa Rica traversant une période difficile, elle indemnisa l’entrepreneur en lui offrant 323.748 hectares de terre net d’impôts.
Son fils Minor Keith deviendra grâce à ce don un des plus gros exportateurs de bananes aux mondes. Il représente aujourd'hui l’entreprise Chiquita que l’on retrouve dans tous les supermarchés.
La première locomotive à vapeur arriva le 9 février 1872 dans la petite ville d'Alajuela (Proche de la capitale actuelle), après 3 mois de voyage depuis Puntarenas (elle fut tirée par 20 chars à bœufs).
Les wagons arrivèrent 3 mois après. En 1932, le Costa Rica inaugure sa première ligne électrique vers le pacifique.
En 1910, la ligne transcontinental (Puntarenas-Limon) devient pleinement opérationnelle.
En 1972, l’état Costaricien devient propriétaire de la ligne atlantique et fusionne avec la pacifique pour donner le nom FECOSA.
En 1995, la ligne pacifique est arrêtée à cause de son coût trop important, et jusqu’à aujourd’hui il ne reste plus que la ligne reliant San José-Heredia.
Pendant la construction de la ligne plus de 4000 travailleurs Jamaïquains et Chinois ont travaillé, avec des contrats pouvant atteindre 8 ans, 3 jours de vacances dans l’année et 12 heures de travail par jour pour un salaire de 60 pesos par mois, soit 1/8 de ce que percevait un agriculteur.
Aujourd'hui, la ligne a agrandi son réseau, c'est un très petit parcours, mais qui a tout son intérêt. Elle relie San José à Cartago (Berceau du Costa Rica). Ligne très fréquentée par les Costariciens, elle est naturellement ouverte aux touristes, dépaysement garantie...