Le Costa Rica, depuis plusieurs années peut prétendre être l'un des rares pays d'amèrique latine à avoir une énergie quasiment verte et d'ailleurs presque entièrement produite de façon verte. L'énergie vient en effet des importantes sources d'eau, de l'hydroélectrique, de la géothermie et des volcans. C'est ainsi que ce petit pays produit son électricité, avec un peu d'éolien depuis peu. Le pays peut se venter d'être le pays de la paix et de la nature. Le Costa Rica concentre 5% de la biodiversité mondiale, c'est donc une destination idéale pour les amoureux de la nature. C'est un pionnier dans le développement du tourisme durable et le plus diversifié sur le plan écologigue. Les principales ressources sont les terres agricoles et son climat. Le pays possède peu de ressources minières, donc une grande majorité des matières premières sont importées. C'est un choix qu'a opté le Costa Rica en créant des parcs nationaux à partir des années 60, ciblant la protection et l'accès à une nature intacte et authentique encore une fois pour le tourisme. Le Costa Rica vit de la production d'ananas, de bananes, de café et de la production de fleurs d'ornement...il inonde les états unis avec ses fruits et légumes et naturellement le marché européen (à noter que les plus grandes entreprises sont aujourd'hui américaine). La terre est devenue rare et cher au plus grand désespoir des Costarciens. Néanmoins, il règne une qualité de vie exceptionnelle grâce à son climat et naturellement la joie que dégage les locaux. Un pays à découvrir de toute urgence pour le bien être qu'il procure au quotidien et plus si vous tombez amoureux...

Le parc national de Cahuita a été créé en 1970 pour protéger la barrière de récifs coraliens la plus importante du Costa Rica.

Il est situé à environ 4 heures de la capitale San José. D’une surface de 1105 hectare de terre verdoyante et d'un récif coralien 20 fois supérieur à la superficie du parc, il compte pas loin de 35 espèces de coraux, plus de 100 espèces de poissons, des tortues de mers, mais aussi des espèces terrestres facilement observables (Singe Hurleur, Singe à tête blanche, Agoutis...).

C’est un des parcs les plus faciles d’accès avec de magnifiques plages de sable blanc, des sentiers de randonnée adaptés pour tous les publics (même aux personnes en situation d'handicap). A noter que c’est une région où il y a peu de tourisme de masse. Elle garde donc tout son charme avec un côté indéniablement très sauvage.

Le sentier entier qui longe le parc est d’environ 8 kilomètres, plusieurs activités sont possibles à faire comme la plongée, le snorking, le surf, la natation et le canoé.

La cuisine afro-caribéenne est un incontournable dans cette région relativement isolée du Costa Rica. Les autochtones sont d'origines indigènes et jamaicaines, c'est un autre pays dans un même pays!

A la construction de la ligne de chemin de fer à la fin du 19 ème siècle, des communautés jamaicaines sont venues s'installer dans cette région reculée (Il n'y a  d'ailleurs la route que depuis les années 80). La culture Jamaicaine est donc profondément inscrite et vivante...une région dépaysante du Costa Rica, riche de nouvelles rencontres, de découvertes...

 

 

La meilleure saison pour voyager au Costa Rica est la saison sèche qui débute de décembre et jusque fin avril. Durant cette période les précipitations sont beaucoup plus rares et les journées sont normalement plus ensoleillées.

 

Cependant, la saison sèche n’est pas la même entre la côte caraïbe et la côte pacifique. En effet, sur la côte pacifique une sensation de sécheresse et des vents parfois soutenus se font ressentir, tandis que sur la côte caraïbe la pluie est généralement présente dés la fin de matinée et de manière quotidienne.

 

Il est tout à fait possible de voyager au Costa Rica pendant la saison des pluies. La seule différence notable est l’air qui est plus humide et des précipitations plus soutenues pendant quelque heures chaque jour. A noter que la pluie aussi ses avantages, elle permet d'être en présence d'une nature plus généreuse et luxuriante, et naturellement de se balader avec des températures plus agréables. N'oublions pas le taux d'humidité très important !

 

La saison des pluies débute en avril. Nous observons vers juin-juillet une diminution des précipitations. D’août à octobre, les caraïbes sont plus ensoleillés que la côte pacifique. Vers octobre et jusqu’à décembre, un front froid touche les caraïbes alternant soleil et précipitations, ce qui marque la fin de la saison des pluies et le début de la saison sèche.

 

Pour conclure, attention, en tant que guide/accompagnateur, les saisons ne sont plus aussi marquées qu'avant (dans les années 90). La saison dite sèche est aussi traversée aujourd'hui par des fronts froids de plusieurs jours, plongeant le pays ou une région dans un froid anormal (la vallée centrale particulièrement, soit autour de 14 degrés le matin). Mais nous observons surtout par épisode de plus en plus fréquent des fortes pluies incessantes, nous obligeant à modifier parfois les visites. Néanmoins le Costa Rica a cette chance extraordinaire, d'être constitué de micros climats et de couloirs, favorisant des changements très rapidement. Le Costa Rica n'est en faite qu'une chaîne montagneuse du Nord au Sud bordée par la mer des deux côtés (Est et Ouest).

Il existe 6 espèces de Tortues marines au Costa Rica.

Et si vous voyagez dans ce petit pays d'amèrique centrale, même quelques jours, sachez qu'elles sont observables sur la côte Caraibe ou la côte Pacifique à certaines périodes de l'année. Il faut juste être au bon moment et au bon endroit. Cela sous entend d'avoir à se lever parfois à 3h du matin pour vivre la ponte de ces tortues comme un moment qui restera gravé à jamais dans votre vie de voyageur. 

La tortue verte est visible sur la côte caraibe de Juin à Octobre.

La tortue caret (Plus petite) est observable sur la côté Caraibe également d'Avril à Juin.

La Tortue Noire évolue exclusivement sur la côté Pacifique, ainsi que la tortue Couane (Très rare) de Septembre à Mars en général.

La tortue de Ridley privilégie les caraibes de Mars à Juillet et pour la finir la plus impressionnante la tortue Luth peut être vue sur la côte Pacifique de Septembre à Mars.

Toutes ces tortues se reproduisent pour la plupart sur les plages où elles sont nées. Elles font donc des milliers de kilomètres pour venir pondre à l'endroit qui les a vu naître. A noter que sur 1000 oeufs, c'est assez terrible, seul un oeuf arrivera à l'âge adulte. Les tortues pondent tous les 2 à 4 ans selon les espèces. C'est la température qui détermine le sexe des progénitures.

Si vous ne deviez que retenir que deux endroits exceptionnels pour observer les tortues : C'est Tortuguero sur la côte Caraïbe, un lieu idéal pour l’observation de nombreuses espèces de tortues. Ostional ou Samara sur la côte pacifique pour les grandes arrivées de Tortues, on  nomme ces moments-là: les arribadas (seulement quelques jours!).

 

Le volcan Irazú est un volcan de type composite (constitué de nombreuses couches de lave durcie).

Situé au Costa Rica, surplombant la ville de Cartago, en plein cœur de la cordillère centrale volcanique, il s’étend d'ouest en est sur environ 110 kilomètres. Il culmine à 3432 mètres d’altitude.

Son cratère d’un diamètre approchant les 1000 mètres et d’une profondeur de 180 mètres héberge un lac d’acide coloré qui s’évapore lentement suite à la reprise de l’activité volcanique souterraine ces dernières années.

Il est géographiquement situé dans le parc national du volcan Irazú, à 30 kilomètres de la ville de Cartago.

Historiquement, en 1569, vivait un peuple indigène dénommé Istaru qui se traduit par Santa Barbara de la Naturaleza (nom ancestral).

Le volcan Irazú est entré en éruption au moins 23 fois depuis 1723.

Sa dernière plus grande éruption a eu lieu en 1963 et elle a duré plusieurs années jusqu’en 1965, depuis cette date le volcan est resté inactif.

Le volcan représente encore aujourd'hui une source de risque majeure pour la vallée centrale, notamment à cause des cendres qu’il pourrait dégager et la paralysie du pays qu'il pourrait produire, sans compter les conséquences d'une explosion qui formerait un nouveau foyer éruptif, particulièrement destructeur pour la nature environnante, les exploitations et les habitants.